L’île de La Réunion porte bien son nom car elle réunit différentes communautés religieuses et sociales, un véritable melting-pot qui sait admirablement bien cohabiter. Liés à un passé commun (la colonisation et l’esclavage), la population réunionnaise, dont les origines sont diverses, s’est construite une identité commune. Etre « créole », c’est avant tout manger créole, parler créole, habiter créole.
Aujourd’hui, l’île regroupe toutes les couleurs de peau. Ce métissage gomme donc les différences raciales. Ici, pas de tension comme aux Antilles, même si chaque communauté vit repliée sur elle-même.
Chaque groupe ethnique occupe en réalité une place sociale bien définie.
Gros Blancs, Petits blancs et Cafres
Issus des premiers habitants de l’île et principalement catholiques, les créoles représentent les deux tiers de la population. Les « Gros Blancs » descendent des colons riches : notables, gros planteurs, aristocratie locale. Minoritaires, ils gardent toutefois une certaine influence dans la vie politico-économique de l’île. Les « Petits Blancs » ou Yab forment une classe rurale populaire souvent présente dans les Hauts. Les Réunionnais noirs, les Cafres ou Kafs, descendants des esclaves africains, ont du mal à trouver leur place au sein de la société. Ils représentent la moitié de la population.
Les Malbars
Les Malbars sont les descendants des Indiens de religion hindoue venus dans la seconde moitié du XIX ° s. comme « engagés » dans les plantations de canne. Aujourd’hui, ils représentent 20 % de la population et travaillent dans l’administration ou la plantation. Certains Malbars ont créé de véritables empires, en particulier dans le bâtiment.
Les Zarabes
Les Zarabes représentent 4 % de la population et descendent des Indiens musulmans, principalement originaires du Gujarat, au nord de Bombay, arrivés au début du XX ° s. comme tailleurs ou négociants en tissus. Très entreprenants mais discrets, ils détiennent aujourd’hui environ 40 % de l’économie réunionnaise, en particulier le commerce du textile, de l’automobile ou de la quincaillerie. Pratiquant un Islam sunnite plutôt modéré, ils forment une communauté très soudée.
Les Chinois
Arrivés comme travailleurs agricoles, artisans ou petits commerçants, les Chinois sont issus de 2 vagues d’immigration au XIX° puis XX° s. provenant des régions de Canton et de Mou-Yen. Ils ont rapidement monopolisé les petits commerces de proximité à tel point que la « boutique chinois » est devenue une institution créole. La plupart sont catholiques mais certains conservent des pratiques traditionnelles au temple. Malgré sa petite taille (3 %), cette communauté très active joue un rôle économique, accédant à la grande distribution, aux professions libérales ou à l’industrie.
Les « zoreils »
Le mot « zoreil » désigne les métropolitains venus s’installer à La Réunion. « Zoreil » parce que les nouveaux arrivants sont obligés de tendre l’oreille pour comprendre le créole. Ils représentent 6 % de la population et se retrouvent parmi les fonctionnaires ou cadres. Ils sont souvent de passage. Et pour ceux qui décident de rester, ils donnent parfois naissance à des « zoréoles » (métis zoreil-créole).
Aujourd’hui, La Réunion compte 843 617 habitants. Sa population ne cesse d’augmenter et dépassera le million d’ici 2030. La Réunion, avec sa mixité culturelle, est pacifique et c’est pour ça qu’on l’aime !
L’île aux multiples communautés
L’île aux multiples communautés
L’île de La Réunion porte bien son nom car elle réunit différentes communautés religieuses et sociales, un véritable melting-pot qui sait admirablement bien cohabiter.
Liés à un passé commun (la colonisation et l’esclavage), la population réunionnaise, dont les origines sont diverses, s’est construite une identité commune. Etre « créole », c’est avant tout manger créole, parler créole, habiter créole.
Aujourd’hui, l’île regroupe toutes les couleurs de peau. Ce métissage gomme donc les différences raciales. Ici, pas de tension comme aux Antilles, même si chaque communauté vit repliée sur elle-même.
Chaque groupe ethnique occupe en réalité une place sociale bien définie.
Gros Blancs, Petits blancs et Cafres
Issus des premiers habitants de l’île et principalement catholiques, les créoles représentent les deux tiers de la population. Les « Gros Blancs » descendent des colons riches : notables, gros planteurs, aristocratie locale. Minoritaires, ils gardent toutefois une certaine influence dans la vie politico-économique de l’île.
Les « Petits Blancs » ou Yab forment une classe rurale populaire souvent présente dans les Hauts.
Les Réunionnais noirs, les Cafres ou Kafs, descendants des esclaves africains, ont du mal à trouver leur place au sein de la société. Ils représentent la moitié de la population.
Les Malbars
Les Malbars sont les descendants des Indiens de religion hindoue venus dans la seconde moitié du XIX ° s. comme « engagés » dans les plantations de canne. Aujourd’hui, ils représentent 20 % de la population et travaillent dans l’administration ou la plantation. Certains Malbars ont créé de véritables empires, en particulier dans le bâtiment.
Les Zarabes
Les Zarabes représentent 4 % de la population et descendent des Indiens musulmans, principalement originaires du Gujarat, au nord de Bombay, arrivés au début du XX ° s. comme tailleurs ou négociants en tissus. Très entreprenants mais discrets, ils détiennent aujourd’hui environ 40 % de l’économie réunionnaise, en particulier le commerce du textile, de l’automobile ou de la quincaillerie. Pratiquant un Islam sunnite plutôt modéré, ils forment une communauté très soudée.
Les Chinois
Arrivés comme travailleurs agricoles, artisans ou petits commerçants, les Chinois sont issus de 2 vagues d’immigration au XIX° puis XX° s. provenant des régions de Canton et de Mou-Yen. Ils ont rapidement monopolisé les petits commerces de proximité à tel point que la « boutique chinois » est devenue une institution créole. La plupart sont catholiques mais certains conservent des pratiques traditionnelles au temple. Malgré sa petite taille (3 %), cette communauté très active joue un rôle économique, accédant à la grande distribution, aux professions libérales ou à l’industrie.
Les « zoreils »
Le mot « zoreil » désigne les métropolitains venus s’installer à La Réunion. « Zoreil » parce que les nouveaux arrivants sont obligés de tendre l’oreille pour comprendre le créole.
Ils représentent 6 % de la population et se retrouvent parmi les fonctionnaires ou cadres. Ils sont souvent de passage. Et pour ceux qui décident de rester, ils donnent parfois naissance à des « zoréoles » (métis zoreil-créole).
Aujourd’hui, La Réunion compte 843 617 habitants. Sa population ne cesse d’augmenter et dépassera le million d’ici 2030.
La Réunion, avec sa mixité culturelle, est pacifique et c’est pour ça qu’on l’aime !
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